Marseille : La ‘DZ Mafia’ dément son rôle dans des meurtres

par Olivier
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Marseille : La 'DZ Mafia' dément son rôle dans des meurtres
France
Alexandre Vella

L’essentiel

Une vidéo, où des personnes se revendiquent de la « DZ Mafia », circule sur les réseaux sociaux depuis ce mercredi. Ces individus démentent leur implication dans la récente vague de meurtres à Marseille, dont celui de Nessim Ramdane. Les enquêteurs marseillais analysent actuellement cette vidéo pour en authentifier le contenu, et le parquet de Marseille a ouvert une enquête.

Si ces personnes sont effectivement liées aux trafiquants en question, cette mise en scène, inspirée par le FLNC ou les cartels sud-américains, marquerait une première dans l’histoire du trafic de drogue en France. La vidéo montre un groupe de treize individus masqués derrière un quatorzième qui lit un texte sur un pupitre recouvert d’un tissu blanc marqué « DZ Mafia ».

Durant environ une minute, un intervenant à la voix modifiée, vêtu de noir de la tête aux pieds et portant un masque de ski, affirme que « la DZ Mafia n’a rien à voir ni de près, ni de loin dans tout ce qu’il s’est produit », tout en appelant à protéger les jeunes de la cité phocéenne.

La séquence a été insérée dans un format video apparemment sobre et minimaliste, capturée dans un espace étroit aux murs blancs. Les enquêteurs de l’unité cybercriminalité considèrent la vidéo comme « crédible », bien que son origine sur TikTok soulève des questions quant à sa véracité.

Jamais auparavant un réseau de narcotrafiquants français n’avait communiqué de manière si explicite. Ce « communiqué » vise à rétablir une version des faits, contestée par un prisonnier de 23 ans, Hacène L., qui prétendait travailler pour la DZ Mafia. Ce dernier avait mentionné des opérations impliquant des enfants, une assertion que le communiqué rejette vigoureusement.

Néanmoins, les autorités relient ces meurtres à une guerre pour le contrôle d’un point de vente de drogue entre la « DZ Mafia » et un groupe rival connu sous le nom de « les Blacks », selon les déclarations du procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.

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