La découverte tragique d’Émile
Une habitante du Haut-Vernet, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a fait une découverte marquante et tragique en mars 2024, huit mois après la disparition du petit Émile, âgé de deux ans et demi. Ce crâne, retrouvé sur un sentier à environ 1,7 km du hameau, a permis aux enquêteurs de progresser dans une affaire qui a touché la France entière. La sexagénaire, dont le nom n’a pas été révélé, a partagé son émotion en parlant de cette expérience qu’elle ressent comme un signe du destin.
« C’est tombé sur moi », a-t-elle déclaré avec émotion. Elle a expliqué comment, en marchant, elle est tombée sur ce crâne placé « en plein milieu du sentier ». Une fois la découverte faite, elle a immédiatement alerté les autorités, glissant le crâne dans un sac avant de prévenir la gendarmerie.
La découverte a eu un impact profond sur sa vie. « D’une certaine manière, je serai donc évidemment liée à ce petit toute ma vie. Il fait partie de ma vie », a-t-elle ajouté. Bien que la situation soit difficile, elle tente de vivre au jour le jour, en se concentrant sur le fait que « la vie continue ».
Une cérémonie religieuse est prévue le 8 février dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine à Saint-Maximin, suivie de l’inhumation d’Émile au cimetière du Haut-Vernet. La femme a aussi déclaré qu’à chaque randonnée dans la région, elle pensera inévitablement à ce petit garçon. « A chaque fois que je passerai devant le cimetière, je tournerai la tête et j’aurais une pensée pour le petit », a-t-elle confié.
Des analyses ont révélé des traces ADN humaines inconnues sur les ossements et les vêtements d’Émile, n’appartenant ni à l’enfant ni à sa famille. Cette découverte relance les investigations qui pourraient envisager des pistes variées, à la fois accidentelles et criminelles.