Gendarme condamné à Besançon pour proxénétisme sur son épouse

par Olivier
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Gendarme condamné à Besançon pour proxénétisme sur son épouse
France
20 Minutes avec AFP

Le tribunal correctionnel de Besançon a rendu son verdict concernant un gendarme âgé de 22 ans, accusé d’avoir prostitué sa femme et d’avoir violé le secret professionnel. Il a été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et se voit interdire définitivement d’exercer ses fonctions.

En 2022, alors qu’il résidait à Montauban, le jeune gendarme a incité son épouse, récemment mariée, à s’inscrire sur un site web dédié aux escorts, prenant en charge la fixation des tarifs et l’organisation des rendez-vous. Le couple a ainsi perçu une somme de 500 euros qu’ils ont ensuite partagée.

Croyance au fantasme

« C’était mon fantasme, je voulais partager mon épouse avec quelqu’un d’autre », a expliqué l’accusé devant le tribunal. En réponse aux questions, l’épouse a avoué ne pas être à l’aise durant ces rencontres tarifées, mais a admis y avoir consenti par amour pour son mari. Ce dernier a reconnu avoir commis un acte de proxénétisme, bien qu’il ait affirmé n’en avoir tiré aucun profit.

Le couple fréquentait des clubs libertins à Toulouse avant que le gendarme ne soit affecté au Jura. Lors de l’audience, la représentante du ministère public a interrogé le prévenu sur sa prise de conscience des implications de ses actes, tant éthiques que pénales. L’accusé a consenti à la notion d’avoir dépassé une limite morale, mais a insisté sur le fait que son épouse jouait un rôle actif, connaissant son désir.

Viole du secret professionnel

En plus du proxénétisme, il faisait face à des accusations de violences conjugales et de violation du secret professionnel après avoir montré à son épouse des photographies issues d’enquêtes judiciaires. Le tribunal l’a acquitté des accusations de violence et d’avoir retiré des bénéfices de l’infraction de proxénétisme.

Concernant la violation du secret professionnel, le militaire a montré des images de victimes de suicide à son épouse, justifiant son acte par un besoin de partager des éléments de sa journée de travail. Il a reconnu, après coup, que cela n’était pas approprié car cela pouvait la choquer.

Répercussions émotionnelles

Les audiences ont révélé un malaise chez la mère de la victime, présente dans le public, qui a dû être évacuée. En conséquence, le tribunal a ordonné que le prévenu suive des soins psychologiques pour traiter les enjeux sous-jacents à son comportement.

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