Vandalisme de la tombe de Jean-Marie Le Pen
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la sépulture de Jean-Marie Le Pen, située à La Trinité-sur-Mer, a été vandalisée. C’est une habitante de la commune qui a alerté les médias, indiquant que la tombe avait été frappée « à coups de masse ». Cet acte survient quatre semaines après l’enterrement du fondateur du Front National.
La gendarmerie locale a confirmé cet acte de vandalisme et a ouvert une enquête. Le cimetière a été fermé au public suite à ces dégradations. Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a dénoncé cet incident comme « un acte inqualifiable » et a appelés à ce que les responsables soient retrouvés et sévèrement punis.
Marie Caroline Le Pen a également exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, soulignant l’horreur de s’en prendre à ceux qui sont déjà décédés et mettant en garde contre les conséquences d’un tel comportement. Gilles Pennelle, député au Parlement européen, a quant à lui insisté sur le fait que le respect des morts est « sacré » et que cet acte a blessé non seulement la famille de Jean-Marie Le Pen, mais aussi « la conscience humaine ».
Des craintes avaient été exprimées par des habitants de La Trinité-sur-Mer avant l’incident. Laurence, une locale, avait déclaré que des dégradations étaient peu probables, croyant que cela ne proviendrait pas des gens du coin. Néanmoins, le préfet du Morbihan a annoncé une surveillance accrue du cimetière, alternant entre patrouilles statiques et dynamiques, en raison de ces craintes avérées.
Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier dernier à l’âge de 96 ans, était enterré sous une simple plaque de marbre gris, surmontée d’une croix celtique. Le cimetière, auparavant ouvert aux visiteurs, a dû obéir à de nouvelles règles d’accès et n’est dorénavant accessible que de 8h30 à 17h30, un changement qui n’a pas permis d’éviter ce vandalisme.
