Sommaire
L’essentiel des inondations en Bretagne
La vigilance rouge pour les crues a été levée dans trois départements de l’Ouest de la France, où la décrue se poursuit, notamment à Redon, qui a subi des inondations pendant quatre jours. Huit départements demeurent en vigilance orange, et selon Vigicrues, « les niveaux restent élevés sur les cours d’eau concernées et le retour à des conditions normales devrait prendre plusieurs jours ».
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré que le dispositif d’état de catastrophe naturelle sera « accéléré » pour Redon (Ille-et-Vilaine) et « une vingtaine » d’autres communes touchées par les inondations. Il a assuré que toutes les communes touchées pourront accéder à ce dispositif simplifié.
La vigilance rouge crues a été levée dans l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, et la Loire-Atlantique, tandis que la décrue se poursuit au port de Redon. Un phénomène météorologique favorable, un anticyclone, est prévu pour faciliter cette décrue ce week-end, selon les prévisions de Vigicrues.
Le calme après la tempête
Les trois départements cités rejoignent d’autres, tels que la Somme, l’Oise, et l’Eure, qui demeurent en vigilance orange. Malgré une tendance à l’amélioration générale, les niveaux des cours d’eau restent préoccupants, rendant le retour à des conditions normales lent et difficile.
Des ministres se sont rendus à Redon pour superviser la situation. De nombreux curieux visitent la zone pour observer les inondations, tandis que des commerçants s’inquiètent de l’impact sur leur activité. Des pompes sont déployées pour abaisser le niveau de l’eau plus efficacement au port.
Organisation du soutien
La mairie de Redon a créé une cellule d’écoute psychologique, et une cagnotte solidaire a été organisée avec l’aide de la Croix-Rouge pour soutenir les sinistrés de la région. En Ille-et-Vilaine, plus d’un millier de personnes ont été évacuées, dont 150 à Redon. Aucune victime n’est à déplorer, mais 400 foyers ont été privés d’électricité et de nombreuses routes restent fermées.
En Loire-Atlantique, treize routes départementales sont également inaccessibles, impactant environ 190 foyers. La situation nécessite une vigilance continue et des efforts coordonnés pour rétablir l’accès et le soutien aux populations affectées.
