La Véritable Histoire du Tueur de Hollywood

par Olivier
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La Véritable Histoire du Tueur de Hollywood
États-Unis

Faits Divers

Michael Gargiulo the Hollywood Ripper
La terrifiante histoire du tueur en série Michael Gargiulo, surnommé le « Hollywood Ripper », s’inscrit dans une chronologie d’événements empreints de violence inouïe. Le passé de cet individu révèle une succession de drames, où le monstre se cachait derrière des apparences trompeuses : il pouvait être l’ami d’enfance, le voisin ou encore une connaissance. Ses crimes, ayant officiellement coûté la vie à trois personnes – avec deux chefs d’accusation pour meurtre au premier degré et un pour tentative de meurtre – ont suscité une attention internationale, soulignant toute la cruauté des actes perpétrés.

Plusieurs éléments viennent alimenter ce récit glaçant :

  • Le modus operandi : de violentes agressions commises parfois dans des lieux soi-disant sûrs, révélant une détermination terrifiante.
  • La cohérence des comportements douteux, comme les visites insistantes à l’appartement des victimes, qui laissaient présager un suivi minutieux.
  • Les témoignages de personnalités du milieu hollywoodien, apportant un éclairage supplémentaire sur un personnage à double visage.

En 2001, Ashley Ellerin, étudiante en mode, fut la première victime confirmée. Alors qu’elle se préparait pour un rendez-vous, son corps fut découvert le lendemain, criblé de 47 blessures par arme blanche. Michael Gargiulo, qui avait rencontré Ellerin alors qu’elle changeait un pneu, tenta par la suite de s’immiscer dans sa vie quotidienne en l’assistant chez elle, malgré ses refus répétés. L’intrusion s’accompagna d’un épisode marquant : lors de la soirée du rendez-vous avec l’acteur renommé Ashton Kutcher, ce dernier remarqua, après avoir jeté un coup d’œil dans l’appartement d’Ellerin, de grandes taches rouges qu’il attribua d’abord à du vin, avant de découvrir avec horreur qu’il s’agissait de son sang.

Plus tard, en décembre 2005, Maria Bruno, voisine et mère de quatre enfants, fut choisie comme prochaine cible. En quête d’un nouveau départ après une séparation, elle pensait avoir trouvé un lieu sûr. La découverte de son corps, aux prises avec les stigmates d’une violence extrême – notamment des mutilations atroces – souligna l’ampleur de la cruauté de l’agresseur. La mise en scène de ces crimes ajoutait une dimension dérangeante à une affaire déjà complexe.

Le 28 avril 2008, Michelle Murphy, âgée de 26 ans, échappa de justesse à une tentative d’assassinat dans son appartement de Santa Monica. Alors qu’elle dormait, une silhouette encapuchonnée transperça son sommeil à l’aide d’un couteau à lame dentelée. Dans un instinct de survie remarquable, Murphy s’empara de l’arme et parvint à repousser son assaillant, qui se contenta alors de s’excuser avant de prendre la fuite. Un élément crucial lors du procès fut la trace de sang laissée par Gargiulo, qui permit de relier le suspect à un crime antérieur et de renforcer le dossier contre lui.

Lors de son arrestation en juin 2008, plusieurs preuves glaçantes furent retrouvées dans la camionnette de Gargiulo, notamment un masque, des outils de cambriolage et une botte médicale bleue retrouvée également sur une scène de crime. Son interrogatoire révéla, par ailleurs, que la présence de son ADN sur plusieurs victimes ne signifiait pas forcément qu’il en était responsable, soulevant la question d’éventuels autres meurtres lors de sa sinistre croisade. Des enquêtes menées à Chicago, grâce à de nouvelles techniques d’analyse ADN, réouvrirent le dossier sur le meurtre de Tricia Pacaccio en 1993, trouvant en Gargiulo le principal suspect.

L’histoire de Tricia Pacaccio, jeune diplômée pleine d’avenir qui se destinait à étudier l’ingénierie, s’inscrit dans cette spirale d’horreur. Repérée par son père le matin du 14 août 1993 après avoir été poignardée à mort, aucune piste initiale n’avait permis de relier le crime à un mobile de vol ou d’agression sexuelle. Ce n’est qu’avec les nouvelles découvertes en matière de science forensique que l’ADN prélevé sous ses ongles fit de Gargiulo le principal suspect, rendant l’ouverture d’un futur procès presque inévitable.

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