Oupette, la mascotte du Salon de l’Agriculture 2025 à Paris

par Olivier
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Oupette, la mascotte du Salon de l'Agriculture 2025 à Paris
France

Société

Entre 600 000 et 620 000 visiteurs attendus à partir de samedi 22 février et jusqu’au 2 mars au Salon de l’Agriculture à Paris, le rendez-vous incontournable de l’année se distingue également par la présence d’un millier d’exposants et de 4 000 animaux, dont la vache limousine surnommée « Oupette », égérie de cette édition 2025.

L’éleveur Alexandre Humeau y perçoit une véritable reconnaissance pour le travail mené, en hommage à un héritage familial transmis depuis des générations, dans un contexte difficile pour de nombreux agriculteurs qui peinent à pérenniser leurs exploitations.

  • Une récolte de céréales partiellement détruite par des pluies excessives dans la Vienne.
  • Les ravages de la fièvre catarrhale ovine qui ont causé la perte de quinze vaches, représentant environ 7 500 euros de pertes.
  • Un contexte marqué par les défis sanitaires et la diminution du cheptel français lié au départ en retraite de nombreux éleveurs.

Parmi ces difficultés, l’éleveur trouve une source d’orgueil en présentant sa « mascotte », star des concours locaux, bichonnée depuis sa naissance en 2018. Chaque matin, Alexandre prépare spécialement un petit-déjeuner riche en céréales pour entretenir le poids impressionnant de cette vache limousine à la robe couleur froment vif et au caractère affirmé, dont le surnom est inspiré de sa houppette. La vedette dispose de son propre enclos dans le hangar, coexistants avec son quatrième veau né le 25 décembre.

Passionné depuis son plus jeune âge, Alexandre Humeau, qui a suivi un cursus agricole avec un bac scientifique et un BTS en production animale avant d’obtenir une licence en métiers du conseil en élevage bovin, a su s’associer avec divers membres de sa famille pour reprendre l’exploitation familiale. En 2022, il opère en solo, épaulé d’un salarié et d’un apprenti. Trois ans plus tard, l’expansion se concrétise par la construction d’un nouveau hangar et la consolidation de ses activités, notamment avec l’engraissement de 300 cochons et la production de sapins de Noël.

La vente directe constitue un mode de distribution privilégié : 70 % de la viande bovine, découpée localement, et 10 % de la production porcine transformée à proximité sont cédés à la ferme, complétés par des circuits alternatifs via une coopérative et un magasin de producteurs. Ce modèle, bien qu’innovant, reste minoritaire dans une filière Limousine Label Rouge mise à mal par une grande distribution valorisant majoritairement l’entrée de gamme.

La perspective du Salon de l’Agriculture n’inspire pas la crainte face aux foules, mais soulève un certain scepticisme quant aux engagements politiques. « On nous a fait des promesses il y a plus d’un an, et aujourd’hui, rien ne concrétise ces engagements », confie-t-il. Les lourdeurs administratives, qui grèvent considérablement son quotidien, nuisent au précieux temps consacré à ses bêtes, y compris « Oupette ».

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