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L’enquête sur des deepfakes ciblant des collégiennes
Une enquête a été ouverte suite à la diffusion de deepfakes à caractère sexuel, impliquant au moins douze collégiennes, dont certaines fréquentant un collège privé de la Manche. Gauthier Poupeau, procureur de la République de Coutances, a indiqué que des mesures ont été prises pour identifier les responsables. À ce jour, douze victimes ont été recensées.
Circonstances et conséquences
Selon des informations recueillies par une source proche de l’enquête, ces vidéos ont initialement été publiées sur Instagram, mais pourraient également avoir circulé sur d’autres réseaux sociaux. L’impact médiatique de cette affaire pourrait inquiéter les parents, qui pourraient remarquer un changement de comportement chez leurs enfants, les incitant à se demander s’ils n’ont pas été victimes de ce type d’infraction.
Réaction de l’établissement scolaire
Marie-Bernard Boudant, chef d’établissement de l’ensemble scolaire de l’Immaculée Conception à Saint-Hilaire-du-Harcouët, a précisé que l’établissement dispose de dispositifs de surveillance pour détecter les problèmes rencontrés par les élèves. Toutefois, elle a souligné que les faits ne sont pas directement liés à l’établissement, à l’exception de l’implication de certaines élèves. Selon elle, il s’agit d’un problème qui se manifeste principalement sur les réseaux sociaux et le rôle de l’établissement se limite à signaler ces incidents aux autorités compétentes.
Le phénomène des deepfakes
La prolifération d’images pornographiques fausses sur Internet représente un défi croissant. Ces contenus, souvent créés sans le consentement des personnes concernées, mettent en lumière la lenteur des législateurs face à cette problématique émergente.