Un projet de séquestration et de torture a été récemment déjoué en Belgique grâce à une collaboration efficace entre les polices française et belge. Dans la nuit de lundi, dix Français ont été appréhendés, dont huit ont été placés en détention, selon les informations communiquées par le parquet de Bruxelles.
L’origine de cette affaire remonte à samedi, lorsque la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Versailles a alerté les autorités belges concernant un véhicule suspect, identifié par la police française, potentiellement utilisé pour un acte violent imminent.
Les forces de l’ordre belges ont suivi ce véhicule dès son entrée en Belgique. Dans la nuit de dimanche à lundi, des comportements suspects ont été remarqués dans un quartier résidentiel de Braine-l’Alleud, dans le Brabant wallon, ce qui a entraîné l’intervention des unités spéciales de la police fédérale.
Lors de cette opération, qui a eu lieu avant 6 heures du matin lundi, les enquêteurs ont trouvé du matériel pouvant indiquer la préparation d’un lieu de séquestration et de torture. Parmi les suspects arrêtés, un est mineur et a été présenté au tribunal de la jeunesse, tandis que les neuf autres ont été inculpés de tentative de vol avec violences en bande et d’association de malfaiteurs dans le but de commettre un crime.
Les enquêteurs se montrent prudents quant à l’identité des personnes ciblées par ce projet criminel, bien que le passage à l’acte semblait imminent. Selon le parquet de Bruxelles, la coopération parfaite des autorités judiciaires et policières belges et françaises a indéniablement permis d’éviter un acte d’une rare violence.