Gérard Miller s’exprime sur les accusations de viol avant son livre

par Olivier
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Gérard Miller s'exprime sur les accusations de viol avant son livre
France
20 Minutes avec AFP

Gérard Miller s’exprime sur les accusations de viol

À une semaine de la publication de son nouveau livre, Gérard Miller, psychanalyste de 76 ans, sort de son silence face aux accusations qui pèsent sur lui depuis février 2024. Il se dit choqué de ne pas avoir encore été entendu par la justice, alors que son image publique a été gravement ternie.

« Quatorze mois après l’ouverture de l’enquête, alors que je n’ai été ni entendu ni même convoqué, sort un second livre qui me décrit de fait comme coupable », a-t-il déclaré dans un communiqué. Ce livre, intitulé *Anatomie d’une prédation* et publié chez Robert Laffont, est attendu le 10 avril. Il promet des « révélations sur 30 ans d’emprise et de silence », et a été écrit par des journalistes du magazine Elle, auteurs des premières révélations concernant cette affaire.

Précisions de Gérard Miller sur l’enquête

Gérard Miller exprime son incompréhension face à la situation, déclarant qu’il n’a pas accès au dossier de l’enquête et ignorant le nombre de plaintes qui ont été déposées à son encontre. « Cette situation est une atteinte manifeste à la présomption d’innocence », ajoute-t-il.

L’enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Paris, examine des faits qui pourraient être qualifiés de viols et d’agressions sexuelles, parfois impliquant des victimes mineures. Des témoignages font état d’abus présumés survenus durant des séances d’hypnose, que ce soit dans son cabinet ou à son domicile.

La nécessité de prendre la parole

Resté discret depuis le début de l’affaire, Gérard Miller a ressenti le besoin de s’exprimer davantage après un échange avec une journaliste, qui l’a interrogé sur la réaction d’une plaignante choquée de le voir photographié en famille. « Comment peut-on imaginer que ma famille et moi coulons des jours tranquilles ? », s’interroge-t-il. Malgré son désir de se défendre, il maintient sa décision de réserver ses déclarations à l’institution judiciaire.

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