Monique Olivier entendue sur la disparition de Cécile Vallin en 1997

par Olivier
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Monique Olivier entendue sur la disparition de Cécile Vallin en 1997
France

Pour la sixième fois en six mois, Monique Olivier, veuve de Michel Fourniret, est convoquée au pôle cold case de Nanterre. Cette nouvelle audition, prévue ce vendredi, s’inscrit dans l’enquête sur la disparition de Cécile Vallin le 8 juin 1997 à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Âgée de 17 ans à l’époque, Cécile avait été vue pour la dernière fois marchant au bord d’une route, avant de disparaître sans laisser de traces.

La justice soupçonne l’implication du tueur en série Michel Fourniret dans cet enlèvement suivi de meurtre. En 2005, Monique Olivier avait déjà déclaré aux gendarmes que son mari avait ramené à leur domicile une adolescente « de 16 à 18 ans », ce qui correspond étroitement au profil et à la période de disparition de Cécile Vallin. Elle expliquait alors : « Si Fourniret a ramené cette jeune fille à la maison, c’est pour abuser d’elle sexuellement. S’il a abusé d’elle, il n’allait pas la laisser repartir vivante. »

Monique Olivier avait situé cet événement au mois de « juin 1997 ». Cependant, un procès-verbal de la gendarmerie belge révèle que Fourniret a signalé le départ de sa femme le 11 juin 1997, des éléments récemment mis en lumière par le pôle de Nanterre et qui seront abordés au cours de cette nouvelle audition.

L’attitude de Monique Olivier face à la justice

La veuve de « l’ogre des Ardennes », décédé en 2021, ne se montre pas toujours volubile lors de ses comparutions. Néanmoins, selon des informations récentes, elle aurait développé une certaine confiance envers la juge Sabine Khéris, cosaisie de l’affaire. C’est avec cette magistrate qu’elle a récemment reconnu son rôle dans la disparition de Lydie Logé en 1993.

En revanche, lors d’auditions devant d’autres juges, Monique Olivier avait choisi de garder le silence. Pour cette nouvelle convocation, les trois juges impliqués devraient être présentes afin d’éclaircir des zones d’ombre autour de ce dossier resté sans avancée majeure depuis près de 28 ans. Les familles, notamment celle de Cécile Vallin, attendent avec espoir que des réponses soient enfin obtenues.

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