Violences à Paris : Deux morts et 559 interpellations lors des célébrations PSG

par Olivier
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Violences à Paris : Deux morts et 559 interpellations lors des célébrations PSG
France

La soirée de célébration après la victoire du PSG contre l’Inter Milan en Ligue des Champions a tourné au drame. Deux personnes ont perdu la vie à l’occasion de ces festivités : un adolescent à Dax et un homme à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, 559 interpellations ont été enregistrées au cours de la nuit, dont 491 dans la capitale.

À Dax, un mineur de 17 ans a été poignardé à mort lors d’un rassemblement pour fêter le sacre du club parisien (5-0). À Paris, dans le 15e arrondissement, un homme circulant à scooter a été percuté par une voiture et est décédé des suites de ses blessures.

À Grenoble, une voiture a foncé dans la foule célébrant la victoire, causant des blessures à quatre membres d’une même famille, dont deux grièvement.

Bilan des violences et réactions politiques

Selon les autorités, 320 personnes ont été placées en garde à vue, dont 254 à Paris. Au total, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés, dont 18 dans la capitale, ainsi que sept sapeurs-pompiers. Plus de 190 manifestants ont également été blessés. Le ministère de l’Intérieur répertorie un bilan provisoire faisant état de 692 incendies, parmi lesquels 264 véhicules incendiés.

Le ministre de l’Intérieur a dénoncé sur le réseau social X les agissements de « barbares » venus provoquer les forces de l’ordre dans les rues de Paris pendant que les vrais supporters fêtaient la performance de leur équipe.

« Les vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe. Pendant ce temps-là, des barbares sont venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre. J’ai demandé aux forces de sécurité… »

— Bruno Retailleau

De son côté, le député de La France insoumise Antoine Léaument a dénoncé, toujours sur X, l’usage des gaz lacrymogènes au milieu de la foule et a considéré le ministre comme responsable du chaos.

« Bruno Retailleau utilise des méthodes barbares. Envoyer des lacrymogènes au milieu de la foule est extrêmement dangereux. Le responsable du chaos, c’est lui. »

— Antoine Léaument

Un dispositif de 5 400 policiers et gendarmes avait été déployé dans Paris et sa région durant la soirée afin de prévenir tout débordement, selon le préfet de police.

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