Un crime qui avait profondément choqué le Royaume-Uni en avril 2024. Un homme de 37 ans, accusé d’avoir tué à coups de sabre un adolescent se rendant au collège à Londres dans un accès de violence extrême, a comparu mercredi devant la cour criminelle de l’Old Bailey.
Marcus Arduini Monzo, détenteur de la double nationalité espagnole et brésilienne, est mis en accusation pour le meurtre de Daniel Anjorin, un collégien de 14 ans qu’il ne connaissait pas et qu’il a « presque décapité », selon les mots du procureur Tom Little au début du procès. Il est également accusé d’avoir blessé quatre autres personnes, dont deux policiers, à l’aide de cette épée japonaise. Le procureur a souligné sans équivoque : « L’accusé avait clairement l’intention de tuer le plus de personnes possible ce jour-là. »
Une première victime peu avant 7 heures
Le 3 avril 2024 au matin, peu avant 7 heures, Marcus Arduini Monzo aurait percuté un piéton avec la camionnette qu’il conduisait avant de descendre de son véhicule pour frapper la victime au cou avec son épée.
Après cela, il aurait repris le volant pour s’arrêter dans une rue du quartier de Hainault, à l’est de Londres, où il aurait attaqué Daniel Anjorin, alors en route vers le collège, les écouteurs aux oreilles. L’adolescent a subi une « blessure mortelle au côté gauche du visage et du cou » causée par l’épée, a précisé le procureur.
Irruption dans la chambre d’un couple endormi
Marcus Arduini Monzo est ensuite accusé d’avoir attaqué une policière qui le poursuivait, la frappant à trois reprises avec son arme. Par la suite, il s’est introduit dans une maison, faisant irruption dans la chambre d’un couple endormi, qu’il a également agressé. Les pleurs de leur fille l’ont fait fuir, mais il s’en est ensuite pris à un autre agent de police avec son sabre avant d’être finalement maîtrisé et désarmé.
Lors de son audition, l’accusé a affirmé avoir vécu un changement de personnalité et a comparé ses actes au film The Hunger Games. Il a déclaré aux enquêteurs avoir « de nombreuses personnalités », parmi lesquelles celle d’un « assassin professionnel ». La police a aussi découvert qu’il avait écorché et désossé son chat avant de commettre ses attaques.