Niché dans le coin nord-ouest pacifique des États-Unis, l’État de Washington séduit par ses attractions modernes qui rivalisent avec la beauté naturelle de ses montagnes. De la célèbre Pike Place Fish Market à Seattle au parc d’État olympique au paysage à couper le souffle, les visiteurs y trouvent de nombreuses occasions d’être émerveillés. Avec trois équipes sportives professionnelles, trois parcs nationaux et des dizaines de parcs d’État, cet État accueille des millions de touristes chaque année, attirés par ses merveilles géologiques.
Washington est aussi le berceau de géants tels qu’Amazon et Starbucks, mais il compte également plus d’un demi-million de petites entreprises, ce qui en fait une terre d’opportunités pour les entrepreneurs en herbe, au-delà d’un simple attrait touristique.
À l’image de nombreux États américains, Washington conserve encore dans ses lois quelques règles insolites, toujours techniquement applicables. Quelles bizarreries légales vous attendent lors de votre visite dans cet État surnommé l’En Evergreen State ? Découvrez quelques-unes des lois les plus étranges encore en vigueur.
Pas de lutte scénarisée frauduleuse
L’une des lois les plus surprenantes interdit la « lutte fausse » ou mise en scène, sans que l’on sache si la WWE (World Wrestling Entertainment) en fait partie ou non. Par ailleurs, la vente de préservatifs nécessite une licence spéciale, bien que les conditions pour l’obtenir restent mystérieuses.
Autre curiosité : dans les lieux publics où existent des toilettes payantes, un nombre égal de toilettes gratuites doivent être disponibles. Une autre loi a rendu illégales les compétitions de « marathon » en danse, en roller ou en positions statiques durant les années 1920 et la Grande Dépression, en raison des nombreux cas de blessures.
Enfin, il est illégal d’enlever l’étiquette du fabricant sur un matelas ou un oreiller, une infraction passible d’une amende allant jusqu’à 500 dollars.
Les bandes dessinées potentiellement incitatrices de violence
Plusieurs lois visent à protéger les enfants de manière étonnante. Par exemple, toute personne de moins de 18 ans doit avoir l’autorisation parentale pour lancer une grenade lacrymogène. Il est également interdit de vendre aux mineurs des bandes dessinées susceptibles de les inciter à la violence ou à des actes considérés immoraux.
Dans la ville d’Olympia, les moins de 18 ans ne peuvent pas pénétrer dans une salle de billard. L’interdiction de vente de sucettes aux enfants existe aussi, tandis que les « jawbreakers » restent tolérés. D’autre part, séduire une élève de l’école Maple Lane constitue une infraction assortie d’une amende et d’une peine de prison éventuelle.
Petites villes et lois insolites
Dans des petites communes, les lois sont parfois encore plus étranges. À Everett, il est interdit d’afficher l’image d’une personne hypnotisée. À Wilbur, monter un cheval jugé « laid » est interdit, bien que la définition de ce critère reste floue.
À Walla Walla, donner des substances toxiques ou enivrantes à un oiseau est illégal, ce qui laisse imaginer des expériences douteuses passées. Dans le comté de Spokane, les strip-teaseuses doivent rester à plus de 1,20 mètre des clients, tandis qu’y cracher sur les trottoirs ou s’agenouiller dans les voies publiques sont aussi prohibés.
À Lynden, il est interdit de consommer de l’alcool et danser dans le même établissement. Enfin, à Bremerton, décortiquer des cacahuètes dans la rue peut vous coûter une amende.
Pas de matelas ni de viande le jour du Seigneur
Les amateurs de pêche doivent savoir qu’il est interdit d’utiliser une pierre pour attraper du poisson-chat sous peine d’amende. Dormir dans la cabane de toilettes d’un voisin sans son autorisation est aussi contre la loi dans tout l’État.
Les anciennes « blue laws » restent en vigueur : l’achat de matelas et de viande est prohibé le dimanche dans de nombreux commerces, et certaines transactions, comme l’achat d’une télévision connectée ce jour-là, peuvent entraîner des sanctions pénales.
Pas de bocal à poissons dans les transports en commun
À Seattle, ville réputée pour ses personnages atypiques, des lois insolites surprennent les visiteurs : il est interdit de transporter un bocal à poissons rempli d’eau dans les bus, afin de ne pas gêner les autres passagers. Il est aussi obligatoire aux femmes qui souhaitent s’asseoir sur les genoux d’un homme dans les transports en commun de placer un coussin entre eux sous peine de six mois de prison.
Toujours dans cette métropole, cracher dans un bus ou incendier la propriété d’un voisin sans permission sont des infractions sévèrement punies. De plus, il est interdit de dissimuler toute arme dépassant six pieds de long — mieux vaut donc exhiber clairement son épée ou sa sarbacane !
Washington séduit donc autant par ses richesses naturelles et culturelles que par ses lois étonnantes, qui mériteraient sans doute d’être modernisées pour s’adapter au XXIe siècle.
