Un adolescent de 17 ans a été interpellé vendredi dans la Sarthe pour projets d’attentats au nom du groupe État islamique, également connu sous le nom de Daesh. Ses cibles prévues comprenaient des synagogues, des sex-shops ainsi que des événements festifs.
Le ministre de l’Intérieur a précisé lors d’une intervention sur LCI que l’adolescent avait été arrêté par des enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et que le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait été saisi du dossier.
Un attentat avorté grâce à une détection précoce
Le ministre a souligné que la DGSI avait réussi à repérer l’activité terroriste du jeune homme avant qu’il ne puisse passer à l’acte. « Il n’était pas au point de commettre un attentat, mais il était en train de se préparer », a-t-il indiqué. Le suspect avait fait allégeance à l’État islamique, une organisation djihadiste sunnite.
Évolutions géopolitiques au sein du monde musulman
Le ministre a également évoqué un rapprochement inédit entre sunnites et chiites, jusque-là ennemis. Il a mentionné l’existence d’un courrier attribué au numéro deux par intérim des Frères musulmans, un mouvement sunnite, adressé au guide iranien Ali Khamenei. Ce courrier marque une volonté d’alliance, avec la promesse de soutien si chiites et sunnites souhaitent désormais former une communauté musulmane unifiée.
