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Sept pylônes à très haute tension, supportant deux lignes de 400 000 volts situées à Villefrisson près de Blois, dans le Loir-et-Cher, ont été pliés au sol par des vents exceptionnels. Les pylônes sont normalement conçus pour résister à des vents allant jusqu’à 180 km/h, « dans des conditions connues ou maîtrisées », selon un représentant de RTE, gestionnaire du réseau électrique. Cependant, mercredi soir, une mini-tornade ou une tempête orageuse exceptionnelle a causé ces dommages inhabituels.
Le département avait été placé en vigilance orange pour orages à partir de 18 heures par Météo-France.
Pas de coupures de courant malgré les pylônes abattus, seuls des blessés légers
Malgré la chute de ces sept pylônes, aucune coupure d’électricité n’a été enregistrée. Le réseau RTE est très maillé, permettant au courant de circuler par d’autres lignes lorsque l’une est impactée. Cette configuration a permis d’éviter toute interruption d’alimentation électrique pour les habitants du Loir-et-Cher.
Un câble, mis hors tension automatiquement, est toutefois tombé sur un véhicule circulant sur la départementale 150, provoquant des blessures légères aux occupants.
Un hélicoptère mobilisé pour sécuriser la zone et évaluer les dégâts
Dès mercredi soir, des agents ont été dépêchés pour sécuriser la zone. Un hélicoptère a également été envoyé jeudi afin de poursuivre la sécurisation, retirer le câble obstruant la route et réaliser un diagnostic préliminaire en vue des réparations.
Selon RTE, un tel événement est « très très rare », et l’ampleur de ces dégâts n’avait pas été observée depuis la tempête de 1999.
Une politique de sécurisation renforcée depuis 2010 pour éviter l’effet domino
Depuis 2010, RTE a mis en place une politique de sécurisation mécanique en installant des pylônes plus robustes tous les cinq kilomètres pour prévenir un effondrement en chaîne. Heureusement, aucun des pylônes pliés à Villefrisson ne faisait partie de ces installations renforcées.
Les pylônes endommagés seront remplacés, mais les délais de réparation restent encore indéterminés.