Démolition ordonnée de terrains de padel près du château de Versailles

par Olivier
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Démolition ordonnée de terrains de padel près du château de Versailles
France
Logo 20 Minutes avec AFP

Le tribunal judiciaire de Versailles a ordonné vendredi la démolition de terrains de padel installés sans autorisation dans les jardins d’un hôtel situé à proximité du château de Versailles, après l’échec d’une médiation avec la ville.

Le Trianon Palace, un hôtel cinq étoiles, dispose désormais d’un mois pour « procéder à la suppression de ses équipements », a précisé le tribunal dans un communiqué. Passé ce délai, une astreinte de 500 euros par jour sera appliquée pendant trois mois.

Structures imposantes au cœur d’un site protégé

Fin 2024, le Trianon Palace avait transformé ses anciens courts de tennis en terrains de padel. Cela a conduit à l’installation de trois structures de sept mètres de hauteur, visibles depuis le parc du château, selon la description officielle de la ville. Le maire de Versailles, François de Mazières, avait rappelé que ces équipements avaient été mis en place sans autorisation dans un site protégé.

Il avait souligné avoir été alerté par le voisinage, gêné tant par l’aspect visuel que par le bruit des balles. L’architecte des bâtiments de France s’était également prononcé contre ces installations, rappelant que Versailles est une ville très réglementée en matière d’urbanisme et constitue le plus grand secteur sauvegardé de France.

Infractions répétées au code de l’urbanisme

Le 10 décembre, l’hôtel avait reçu une mise en demeure de démonter ces structures. Le 6 janvier, un procès-verbal dressé par un architecte des Bâtiments de France constatait plusieurs infractions au code de l’urbanisme.

Malgré deux arrêtés municipaux du 11 février exigeant à nouveau la suppression des installations, la société propriétaire n’a pas donné suite. Le tribunal a considéré que le non-respect de ces arrêtés constituait un trouble manifestement illicite justifiant d’accéder à la demande de la ville.

De son côté, le Trianon Palace contestait l’existence d’un trouble illicite, affirmant que ses aménagements, qualifiés de « modestes », étaient simplement installés sur des dalles de tennis en place depuis plus de trente ans.

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