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Un crime d’une violence inouïe a été jugé à la haute Cour de Glasgow, en Écosse. Un homme de 27 ans a été condamné à la réclusion à perpétuité avec une peine de sûreté de vingt-trois ans.
En novembre dernier, ce facteur a étranglé, poignardé puis décapité sa compagne dans leur appartement d’East Kilbride avant de tenter de dissimuler son corps en le démembrant.
Une vingtaine de coups de couteau
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 novembre. Le couple s’était disputé après que l’agresseur eut exprimé son mécontentement face à la charge de travail de sa compagne. Vers minuit, un voisin a entendu un bruit violent suivi de pas précipités.
L’enquête a révélé que la victime avait reçu une vingtaine de coups de couteau avec trois armes différentes. La blessure mortelle a été infligée à la poitrine, tandis que d’autres plaies ont été constatées au visage et aux fesses.
« Vous lui avez ôté toute dignité »
Le corps mutilé de la jeune femme a été retrouvé seulement deux jours plus tard. L’agresseur a tenté de dissimuler son crime en envoyant plusieurs messages à la mère de la victime, faisant croire que celle-ci était encore vivante. Il a également utilisé son téléphone, conduit sa voiture, consulté des sites pornographiques à plusieurs reprises et cherché à se procurer de la cocaïne. Finalement, il a appelé les secours après avoir passé deux jours aux côtés du corps de celle qu’il avait partagée sa vie pendant deux ans.
Lors du procès, le juge a dénoncé : « Non content de ce que vous lui avez fait, vous lui avez volé toute dignité dans la mort en la décapitant et en essayant de la démembrer pour tenter de faire échouer la justice. La manière dont vous avez traité cette jeune femme innocente après son décès a empêché sa famille d’avoir le réconfort de lui dire au revoir. »
Une cagnotte en ligne
Lors de son arrestation, l’homme a reconnu les faits, affirmant avoir agi sous l’effet combiné de la cocaïne, de l’alcool et des stéroïdes. Toutefois, un témoin, chauffeur-livreur, a déclaré que le meurtrier semblait ni ivre ni sous influence le soir des faits.
Après le décès, une collecte a été lancée pour financer les funérailles. Une partie des fonds récoltés a été reversée à une association de soutien aux femmes. Cette organisation a salué la mémoire de la victime sur les réseaux sociaux, affirmant : « Phoenix devrait toujours être là. Mais son héritage est celui d’un être qui élève les autres. »