Incendie d’un McDonald’s à Clermont-Ferrand : enquête ouverte

par Olivier
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Incendie d'un McDonald's à Clermont-Ferrand : enquête ouverte
France

Dans la nuit du 25 au 26 juillet, un individu d’une soixantaine d’années a tenté d’incendier le restaurant McDonald’s situé rue du 11 Novembre à Clermont-Ferrand.

10 litres de produit inflammable

Les faits se sont déroulés vers 3h40. Une silhouette encapuchonnée a déposé un bidon de 10 litres devant l’établissement. Repérée par les caméras de surveillance, cette personne a ensuite tenté d’allumer le feu avec un liquide encore non identifié par les autorités. Les forces de l’ordre sont intervenues cinq minutes plus tard, mais l’individu avait déjà pris la fuite.

Sur place, les policiers ont également retrouvé un drapeau israélien déchiré, un élément qui pourrait s’avérer significatif dans le cadre de l’enquête.

Ouverture d’une enquête pour tentative criminelle

Le parquet de Clermont-Ferrand a ouvert une enquête en flagrance pour « tentative de destruction par moyen dangereux selon l’appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée de la victime à une ethnie, nation, religion ou race définie ».

Si les motivations sont confirmées, cette tentative d’incendie, qui n’a pas été revendiquée, pourrait s’inscrire dans une série d’actions menées contre la chaîne McDonald’s par des militants pro-palestiniens à travers le monde.

Contexte géopolitique et boycott

Ce mouvement hostile à la chaîne trouve son origine dans la polémique lancée en 2024 autour d’Omri Padan, ancien propriétaire de la franchise McDonald’s en Israël et dirigeant du groupe Alonyal. Après une attaque du Hamas, il avait offert des repas gratuits aux soldats de Tsahal, provoquant un large appel au boycott dans plusieurs pays à majorité musulmane. Face à cette pression, McDonald’s avait finalement racheté les 225 restaurants franchisés détenus par Alonyal.

En avril dernier, un autre incendie a détruit un McDonald’s en construction en Haute-Garonne. Cet acte, revendiqué par un mystérieux groupe nommé « Les Frites insoumises », était présenté comme un soutien au peuple palestinien et une opposition à la stratégie d’expansion de la chaîne, qui prévoit d’ouvrir 50 nouveaux restaurants cette année en France.

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