Une blague de très mauvais goût a récemment perturbé plusieurs matchs de la WNBA, la ligue féminine de basketball aux États-Unis. En effet, des sex-toys ont été jetés sur les parquets, provoquant l’interruption de deux rencontres en l’espace de quatre jours et suscitant un appel urgent à un renforcement des mesures de sécurité dans les salles.
Lors du match de vendredi opposant les Golden State Valkyries au Chicago Sky, la rencontre a été brièvement arrêtée pendant le troisième quart-temps afin que les organisateurs puissent retirer un sex-toy vert fluo identifié près du panier. Ce n’était pas la première fois que cette équipe était concernée par ce type d’incident, puisque peu avant, lors du match contre l’Atlanta Dream, la partie avait déjà été interrompue à la dernière minute suite à un autre jet de sex-toy sur le terrain. Finalement, les Valkyries avaient remporté ce match très serré sur le score de 77 à 75.
Cecilia Zandalasini, attaquante des Valkyries, a qualifié cette situation de « super dangereuse » après l’incident survenu mardi. « Quand on a compris ce que c’était, on a ri. Je n’avais jamais rien vu de tel. Je suis contente qu’on ait surmonté cette situation. On est restées concentrées », a-t-elle précisé.
Pour Elizabeth Williams, joueuse du Chicago Sky, ces actions sont « très irrespectueuses » et dénuées de tout intérêt. Elle a jugé cette attitude « vraiment immature » et a estimé que la personne responsable devait mûrir.
Isabelle Harrison, du New York Liberty, a également fait un appel au renforcement de la sécurité sur le terrain, dénonçant ce comportement sur les réseaux sociaux : « Sécurité sur le terrain ?! Allô ?! Ce n’est pas drôle. Cela n’a jamais été drôle », a-t-elle souligné sur le réseau X.
Plusieurs joueuses ont exprimé leur exaspération sur les réseaux sociaux, demandant la fin de ces actes, dont l’origine reste encore inconnue. La question de la sécurité dans les salles de la WNBA est ainsi remise au cœur du débat, dans un contexte où le respect des sportives et la protection contre ces comportements perturbateurs sont devenus des priorités.
