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Un tatouage visible sur le bras et une photo prise à la volée ont permis d’identifier un suspect accusé d’avoir dérobé pour 350 000 euros de bijoux à un couple franco-canadien voyageant en TGV entre Aix-en-Provence et Avignon. Après plusieurs jours de poursuite, l’homme a été interpellé et condamné à 18 mois de prison ferme. Le butin, quant à lui, reste introuvable.
Le 27 juillet, en première classe du TGV Marseille-Paris, un passager a surpris un homme fouillant discrètement dans le sac Vuitton d’un couple installé devant lui. Ce témoin a réussi à prendre une photo des suspects de dos, mais les bijoux avaient déjà disparu lorsque le train est arrivé à Avignon, où les deux individus ont quitté la rame.
Interpellation à un péage
La police du service de sécurisation des transports (SISTC) de Marseille, saisie dès le dépôt de plainte à Paris, a rapidement identifié un suspect grâce aux images de vidéosurveillance et à la photo fournie par le témoin. Jean D., 27 ans, domicilié à Châteauneuf-les-Martigues et déjà condamné pour des faits similaires, correspondait parfaitement au signalement. Sa présence à Avignon a été confirmée grâce au tatouage visible sur son bras.
Quelques jours plus tard, les enquêteurs ont repéré le suspect alors qu’il se dirigeait vers l’ouest. Le 31 juillet, les gendarmes l’ont arrêté au péage d’Agde, en compagnie de sa compagne et de leurs trois enfants. Placé en garde à vue, Jean D. a reconnu être monté dans le train, tout en niant le vol. Il a refusé de révéler l’identité de la jeune femme qui l’accompagnait.
Un profil de récidiviste
Le ministère public a souligné le caractère récidiviste de Jean D., réclamant une peine de 18 mois de prison avec mandat de dépôt, peine à laquelle le tribunal a souscrit. L’avocate du couple victime a demandé une mise en délibéré pour l’évaluation précise du préjudice.
La défense a contesté le montant déclaré, arguant de l’absence de factures au dossier. Une prochaine audience aura pour objectif de fixer le montant de l’indemnisation due aux victimes.
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