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« SNCF Voyageurs a bien réceptionné cette réclamation et regrette la situation vécue par votre lectrice. Une réponse lui sera apportée dans les meilleurs délais. » Voici la réaction de la société face aux faits dénoncés par une lectrice de Paris-Normandie, qui avait emprunté le 20 juillet dernier un TGV sur la ligne Avignon – Rouen. La passagère voyageait avec son mari, utilisateur d’un fauteuil roulant.
Plusieurs documents demandés
Familier de ce trajet, le couple avait comme toujours acheté ses billets à Rouen et, lors de l’aller, avait présenté les justificatifs adéquats sans difficulté. Cependant, au retour, la vérification des titres de transport réalisée en cours de voyage s’est déroulée bien différemment. Le contrôleur a d’abord scanné les billets puis a demandé la carte senior, qu’il n’a finalement pas consultée, a témoigné l’habitante de Bois-Guillaume, en Seine-Maritime. Il a ensuite exigé de voir la carte mobilité inclusion (CMI) du mari.
Cette carte permet à l’accompagnateur de la personne invalide de ne payer que la moitié du prix du billet. « Comme on ne nous l’a jamais demandée et que toutes les informations étaient inscrites sur le billet, je l’avais rangée dans une sacoche dans notre valise », a expliqué cette Normande. La carte se trouvait dans un bagage très lourd, placé au milieu d’autres sacs par les agents de la SNCF qui avaient aidé le couple à monter dans le train à Avignon. Le contrôleur a néanmoins insisté pour la voir.
Absence d’assistance du contrôleur
La passagère a sollicité l’aide de l’agent, qui lui a été refusée. Son mari, handicapé et sous assistance respiratoire, a finalement trouvé la force de soulever et ouvrir la valise. « Il ne peut pas faire d’effort, cela met sa vie en danger », a assuré son épouse, précisant que son mari s’est fait mal au dos. « Le contrôleur était très déçu. Son but était de me faire payer le billet au tarif plein », a estimé la voyageuse.
Réactions des responsables SNCF
Contactés par la passagère, qui souhaite que cette situation ne se reproduise pas pour d’autres usagers, le directeur territorial de Rouen ainsi que le directeur régional ont réagi. « Je suis navrée que vous ayez dû subir une telle expérience », a exprimé une responsable. Le directeur de l’axe TGV Sud-Est a par ailleurs appelé le couple pour leur présenter ses excuses. « Il a été touché par leur témoignage et s’engage à sensibiliser ses équipes », a indiqué la cliente.