Les passagers d’un A350‑900 d’Air France à destination de São Paulo ont vu leur voyage interrompu : le détournement d’un vol Air France s’est imposé par précaution après une panne électrique et une odeur de surchauffe détectée en cabine.
Déroulé de l’incident
L’appareil, parti de l’aéroport de Paris‑Charles‑de‑Gaulle, survolait les îles Canaries lorsque l’équipage a ressenti « une odeur inhabituelle de surchauffe dans la cabine ». Face à ce signe d’anomalie électrique, le commandant de bord a lancé un signal de détresse (Mayday) et décidé de se détourner vers une base militaire des Açores, au Portugal, par application du principe de précaution.
Selon les informations disponibles, l’incident a impliqué une panne électrique. L’avion concerné est un Airbus A350‑900 immatriculé F‑HTYC (vol AF460). Après l’atterrissage sur la base portugaise, les passagers ont attendu le transfert : un autre appareil d’Air France, un Boeing 777‑200ER, est venu les prendre afin de poursuivre le trajet vers le Brésil.
Conséquences immédiates
Le choix d’un terrain militaire pour l’atterrissage d’urgence reflète la volonté de garantir une assistance maximale et des procédures de sûreté renforcées. Aucun détail supplémentaire sur des blessés ou des dommages n’a été communiqué au moment des faits ; les mesures prises visaient prioritairement la sécurité des personnes et de l’appareil.