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Dimanche dernier, le corps d’un nouveau-né a été retrouvé enterré dans le jardin d’un couple à La Chapelle-Palluau, en Vendée, non loin de La Roche-sur-Yon. L’affaire du bebe retrouve enterre a conduit à la mise en examen des deux parents : le père, âgé de 26 ans, a été placé en détention provisoire, tandis que la mère a été mise en examen et poursuivie. Depuis la découverte, de nouvelles informations ont été communiquées par la presse régionale.
Le Samu appelé et mis en cause
L’avocat du père évoque un déni de grossesse « lors d’une sinistre nuit où deux êtres humains étaient en état de sidération ». Selon sa version, dans la nuit de jeudi à vendredi 8 août le père aurait appelé le 15 lorsque les douleurs de la mère s’intensifiaient. Les secours auraient alors refusé de se déplacer et auraient invité la jeune femme à prendre du Spasfon, affirme l’avocat. Le service d’urgence départemental n’a pas confirmé ces éléments et une plainte pour inaction a été déposée par le père.
Une pelle commandée le soir même
Le soir même de l’accouchement, qui se serait déroulé en journée dans la douche, le père aurait commandé une pelle via un site de vente en ligne. L’avocat rapporte également que la mère affirme que le père lui aurait dit : « je vais faire ce qu’il faut, personne ne le saura, je vais noyer cet enfant ». Ces éléments ont été transmis aux enquêteurs.
État du corps et autopsie
Les circonstances exactes du décès seront précisées par l’autopsie. Avant d’être enterré, le nouveau-né aurait séjourné dans le garage du couple, placé dans un sac plastique. L’avocat du père estime que l’achat de la pelle, effectué la même soirée, témoigne de la sidération dans laquelle se trouvaient les protagonistes.
Comment les gendarmes ont retrouvé le corps
La découverte macabre a été possible grâce à une tierce personne à qui le père avait confié son secret. Alertées, les gendarmes de la brigade de recherches des Sables-d’Olonne ont creusé et exhumé le corps dimanche. Le père est poursuivi pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et encourt la réclusion criminelle à perpétuité ; la mère est mise en examen pour « privation de soins sur mineur de moins de 15 ans ».