- En cette période de rentrée scolaire 2025, il reste à choisir une activité extrascolaire pour son enfant, alors que de nombreuses places sont déjà prises.
- Forums d’associations et journées portes ouvertes se tiennent ce week‑end pour aider les familles à s’orienter.
- Avant toute inscription, il est essentiel que l’enfant teste l’activité afin qu’elle lui plaise réellement.
Après les courses de fournitures, les essayages pour renouveler la garde‑robe et la paperasse administrative, la recherche d’une activité sportive ou culturelle pour occuper l’enfant en dehors des heures scolaires reste souvent un casse‑tête. L’objectif est double : faire bouger les enfants et les éloigner des écrans, mais le choix est vaste et il n’est pas simple de trancher entre judo et natation ou entre piano, théâtre et dessin.
Pour faciliter cette sélection, le forum des associations de la ville demeure un rendez‑vous prisé, traditionnellement organisé le premier week‑end de septembre. Toutefois, la réalité sur place peut décevoir : de nombreux cours sont déjà complets. Mael Menant, employé administratif aux Cadets de Bretagne, association sportive et socioculturelle à Rennes, confirme que la tendance pousse certaines structures à envisager d’avancer leurs portes ouvertes pendant l’été, car « le choix est plus réduit à la rentrée de septembre ». Les inscriptions pour les adhérents fidèles se font souvent dès juin, ce qui réduit les possibilités pour les nouveaux venus.
« On ne peut pas se plier à l’agenda des familles »
Dans certaines associations rennaises, les listes d’attente sont déjà longues : handball, badminton ou danse modern jazz aux Cadets de Bretagne ; basket et tennis de table à La Tour d’Auvergne. Anne Marinig, directrice adjointe de cette association, explique que ce sont « des sports bien installés où les adhérents reviennent d’une année sur l’autre et se réinscrivent dès début juin. On ouvre les inscriptions mi‑juin pour les nouveaux et ça part très vite. »
Face à la pression, quelques parents tentent parfois le forcing dans l’espoir d’obtenir une place, mais les responsables sont clairs : lorsqu’un cours est complet, il l’est véritablement. « On ne trouve pas comme ça de nouvelles salles ou de nouveaux créneaux », souligne Anne Marinig. Françoise Le Galloudec, directrice de l’école de musique Martenot à Rennes, ajoute : « C’est dur de dire “non”, mais on ne peut pas arranger tout le monde et se plier à l’agenda des familles. »
L’importance d’essayer avant de s’inscrire
Certaines associations adaptent cependant leur offre d’une année sur l’autre en ouvrant de nouveaux créneaux si la demande est très forte, à condition d’avoir les salles et les intervenants nécessaires. À défaut, les structures orientent les familles vers des activités moins demandées ; la harpe, par exemple, attire moins que le piano, le violon ou la guitare alors qu’elle peut être plus accessible.
Aux Cadets de Bretagne, la journée portes ouvertes sert aussi à promouvoir des disciplines moins courantes ou inédites au catalogue : breakdance, chant de marin ou ninjutsu, l’art martial de la distance. « On essaie ça cette année, et on verra bien si ça trouve un public », indique Mael Menant.
Dans beaucoup d’associations, une ou deux séances d’essai gratuites sont proposées avant l’engagement définitif. « C’est primordial que l’enfant essaie avant, car il faut vraiment que l’activité lui plaise et que ce ne soit pas le choix des parents », insiste Anne Marinig. Cela permet d’éviter des frais d’inscription pour une activité que l’enfant abandonnera en cours d’année, situation que nombres de familles ont déjà connue.
