La victime, un homme de 49 ans sans antécédent connu en lien avec les stupéfiants ou la criminalité organisée, pourrait avoir été prise pour cible par erreur : toutes les hypothèses restent ouvertes. Gravement touché par des tirs jeudi soir dans l’agglomération de Dijon, il est décédé dans la nuit de vendredi à samedi.
Il avait été admis à l’hôpital dans un état critique après avoir reçu plusieurs balles, jeudi vers 20h45 à Marsannay-la‑Côte, commune viticole de la banlieue dijonnaise. Les motifs du passage à l’acte ne sont pas établis « pour l’heure », a précisé le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.
Une enquête pour assassinat en bande organisée
« Le ou les auteurs semblent avoir agi depuis un véhicule automobile sombre », a indiqué le magistrat. Un véhicule pouvant correspondre à celui des agresseurs a été retrouvé une demi‑heure après les tirs, calciné et équipé de fausses plaques d’immatriculation. Une enquête a été ouverte, notamment pour assassinat en bande organisée.
La victime était originaire de la commune voisine de Chenôve, dont certains quartiers sont marqués par des violences liées au trafic de drogues. Le maire de Chenôve, Thierry Falconnet, a annoncé vendredi avoir adressé une lettre aux ministres de la Justice, Gérald Darmanin, et de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour demander à l’État d’« assumer ses fonctions régaliennes ».
La procédure ouverte pour assassinat en bande organisée qualifie cet affaire d’assassinat Dijon et vise à déterminer les circonstances et les responsabilités de ce décès.
