Une tragédie rarissime, n’en déplaise à Steven Spielberg. Un « grand requin » a tué un surfeur de 57 ans samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police australienne. Plusieurs plages ont été fermées après cette attaque.
La victime surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de la métropole. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu « plusieurs membres », a indiqué le responsable de la police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse.
« D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau », a-t-il ajouté. « Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues » et « la planche du surfeur a été brisée en deux ». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. L’homme, qui avait perdu « énormément de sang », n’a pas pu être réanimé.
Un grand requin blanc en cause ?
Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins bouledogues et de requins-tigres.
Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a précisé Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels.
Surveillance accrue après l’attaque
Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jet‑skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins.
La dernière attaque mortelle en Australie remontait à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie‑Occidentale.
Depuis 1791, plus de 1 280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains.
