Une vaste escroquerie assurance mobile, qui a escroqué des milliers de personnes, a été démantelée cet été à Marseille. Selon l’enquête, l’organisation opérait depuis 2020 et le préjudice total est estimé à 7 millions d’euros.
Des prélèvements mensuels de 3,99 euros
La fraude était orchestrée par une société marseillaise dénommée CSV. Le dirigeant percevait des sommes modestes — des prélèvements mensuels de 3,99 euros — en prétendant proposer une assurance « affinitaire » couvrant les risques liés à l’achat et à l’utilisation de smartphones. Il s’agit d’une escroquerie assurance mobile reposant sur un mécanisme de micro-prélèvements répétitifs.
Toutes les personnes concernées avaient déjà, par le passé, souscrit à un contrat similaire auprès d’une autre structure, ce qui créait un climat de confusion favorable à l’escroc. Les prélèvements apparaissaient sous des libellés divers inspirant la confiance, tels que « Assur », « Assurantik », « Assuranti » ou « Assurtel ». En réalité, ces paiements ne donnaient droit à aucune protection.
Des milliers de victimes recherchées
Alertés par des prélèvements au caractère suspect, des consommateurs ont commencé à signaler l’affaire et à porter plainte dès 2020. Une enquête a été ouverte en mars dernier ; le dirigeant de la société a été interpellé et placé en garde à vue le 17 juin.
L’enquête, qui vise les qualifications d’escroquerie, de blanchiment d’escroquerie et de pratiques commerciales trompeuses, se poursuit. Les magistrats ont saisi les comptes bancaires, des biens immobiliers et des cryptomonnaies appartenant au suspect pour une valeur totale de 3,4 millions d’euros.
Le parquet de Marseille a lancé un appel afin d’identifier le plus grand nombre possible de victimes. Si vous pensez être concerné, vous pouvez écrire à la justice à cette adresse : [email protected]
