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Les faits
Dans la nuit du 9 au 10 septembre, un équipage de police à Aubagne prit en charge une touriste britannique fortement alcoolisée afin de la placer en cellule de dégrisement. Selon le récit des événements, l’un des deux fonctionnaires assis à l’arrière du véhicule se serait livré à des attouchements puis à une pénétration digitale sur la victime pendant le trajet.
Cette affaire, qualifiée dans les premières informations de « viol policier Aubagne », a suscité une vive émotion en raison de la situation de vulnérabilité de la touriste et du rôle des agents impliqués.
Suite judiciaire
Le policier mis en cause, âgé d’une cinquantaine d’années, a d’abord été placé en garde à vue. Il a ensuite été mis en examen pour viol et écroué. Son collègue, qui se trouvait également sur la banquette arrière du véhicule, a été mis en examen pour non-empêchement de crime et placé sous contrôle judiciaire. Le conducteur du véhicule a, quant à lui, été placé sous le statut de témoin assisté, a précisé le procureur de la République de Marseille dans un communiqué.
Éléments de preuve
Les images de vidéosurveillance situant les abords du commissariat montrent, au moment où la victime sort du véhicule de patrouille, le mis en cause plongeant sa tête dans le décolleté de la touriste. Ces images complètent les éléments rassemblés au cours de l’enquête.
