Soupçonnées d’être impliquées dans l’incendie criminel qui a coûté la vie à une mère et à son enfant de cinq ans à Miramas (Bouches‑du‑Rhône) en janvier dernier, trois personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire.
Elles ont été placées en détention provisoire à l’issue de trois jours de garde à vue, a annoncé le procureur d’Aix‑en‑Provence, Jean‑Luc Blachon, dans un communiqué.
Un feu en pleine nuit
Dans la nuit du 17 janvier, un incendie s’est déclaré dans un appartement situé au rez‑de‑chaussée d’un immeuble de sept étages, à environ 60 km de Marseille. À l’intérieur se trouvaient les quatre membres d’une même famille : deux enfants et leurs parents.
Le feu, qui s’est rapidement propagé depuis la porte d’entrée, a piégé les occupants. Malgré l’intervention rapide des secours, la mère, âgée de 41 ans, et l’un de ses enfants, âgé de cinq ans, sont décédés le lendemain des suites de leurs blessures. Le père et l’autre enfant ont été grièvement blessés.
La « certitude » d’une « origine criminelle »
Dès les premières constatations, les enquêteurs avaient écarté la piste accidentelle. « Les premières constatations permettaient de conclure avec certitude que l’incendie avait une origine criminelle », a précisé M. Blachon.
Après plusieurs mois d’enquête menée par la police judiciaire, un faisceau d’éléments a permis de désigner trois suspects. Ils ont été présentés à un juge d’instruction et mis en examen pour « homicide et tentative d’homicide volontaire en bande organisée », ainsi que pour « destruction volontaire par incendie en bande organisée de nature à créer un danger pour les personnes ».
