La surprise a laissé place à l’effroi. Lundi 22 septembre au matin, Mickael Roussette a découvert que la terrasse attenante à sa maison à Durance, dans le Lot‑et‑Garonne, avait été la cible d’un acte de vandalisme. Des insultes grossières et des symboles obscènes, réalisés à la bombe orange fluo, barraient les barrières de son installation.
Ces dégradations, survenues dans la nuit de dimanche à lundi, ont profondément choqué le propriétaire. Il perçoit ces tags comme la continuité d’un conflit ouvert avec la mairie et avec certains habitants qui contestent la présence de sa terrasse, jugée litigieuse. Installé à Durance depuis 2005, il avait acheté un logement sans extérieur et aménagé cette terrasse par la suite.
Un conflit public autour de la terrasse
Avec l’accord du maire en poste à l’époque, Mickael Roussette avait obtenu l’autorisation d’aménager une terrasse sur le domaine public. En 2020, une attestation d’occupation du domaine public a même été délivrée, confirmant cette autorisation. Le décès de cet élu l’an dernier a pourtant marqué un tournant dans le dossier.
La nouvelle municipalité remet en cause la légalité de l’aménagement et a mis le propriétaire en demeure de démonter sa terrasse. Un recours est actuellement examiné par le tribunal administratif de Bordeaux, qui devra trancher. Alors que les tensions montent dans le village, M. Roussette craint une nouvelle montée du vandalisme. « C’est quoi la prochaine étape ? Mettre le feu à ma maison en pleine nuit ? » confie‑t‑il, inquiet d’une possible escalade.
