Pollution près d’Ivry : des écoles menacées par des polluants

par Olivier
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Pollution près d'Ivry : des écoles menacées par des polluants
France

La publication mercredi d’une étude commandée par le collectif citoyen 3R, révélant la présence de « polluants éternels » dans des écoles primaires situées à proximité de l’incinérateur d’Ivry (Val‑de‑Marne), a provoqué un vif émoi. Le Syctom, gestionnaire de l’incinérateur, a rapidement nié tout lien entre l’installation et ces contaminations, tandis que la municipalité a saisi l’Agence régionale de santé. Des investigations vont être menées aux abords du Syctom pour rechercher la présence de polluants éternels (métaux lourds et certains polluants organiques persistants), afin d’éclairer la question de la pollution écoles Ivry Charenton.

Cinq écoles concernées

Plusieurs écoles primaires d’Ivry‑sur‑Seine et de Charenton‑le‑Pont, dans le Val‑de‑Marne, se trouvent dans un rayon d’environ 1,5 km de l’incinérateur d’Ivry‑Paris XIII et seraient potentiellement affectées. Une première étude de la fondation ToxicoWatch, publiée en avril 2025, avait déjà mis en évidence la présence de métaux lourds dans des mousses végétales prélevées sur les toits d’établissements proches de l’usine. Le Syctom a toutefois critiqué la « manque de rigueur » méthodologique de cette association.

L’évaluation des risques sanitaires annoncée doit permettre d’identifier précisément les sources de contamination et, le cas échéant, de prendre des mesures visant à protéger les élèves et les riverains.

Inquiétude chez les citoyens

Le collectif 3R met en cause les émissions rejetées par la cheminée et demande que les gaz émis soient étudiés pour déterminer s’ils sont responsables de la présence des polluants détectés. L’incinérateur doit être rénové au premier trimestre 2026 et devrait, selon les projets, réduire de moitié la quantité de déchets incinérés.

Le Syctom rétorque que la pollution relevée ne peut être directement imputée à l’unité de valorisation énergétique d’Ivry‑sur‑Seine et souligne que d’autres sources — trafic routier intense, chauffage urbain, brûlages sauvages et diverses activités industrielles — peuvent contribuer aux niveaux observés. Malgré ces éléments, de nombreux riverains restent préoccupés par les risques sanitaires potentiels liés aux émissions de l’installation.

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