Une septuagénaire a été séquestrée et violentée par son voisin de chambre au sein d’un hôtel à Nogent‑sur‑Oise, dans l’Oise. Le différend avait éclaté parce que l’homme, alcoolique, laissait des bouteilles devant la porte de la victime. Agacée, elle avait rassemblé les cadavres de bouteilles et les avait déposés devant son logement, dans un sac‑poubelle. L’homme, mécontent, l’a alors séquestrée et rouée de coups. La scène relance l’examen de la séquestration Oise dans la région.
Le coupable assure être la victime
Le dossier a été jugé au tribunal de Senlis. L’alerte a été donnée lorsque la septuagénaire, âgée de 72 ans, a demandé de l’aide aux policiers depuis sa fenêtre. Avant cette agression, le ravisseur avait déjà prévenu les forces de l’ordre pour dénoncer le dépôt nocturne d’un sac‑poubelle devant sa porte.
Âgé de 50 ans, Ahmed S. a expliqué en garde à vue et devant la cour qu’il l’avait attrapée et enfermée pour l’empêcher de s’enfuir. Selon les éléments présentés, l’homme, dépendant à l’alcool, insultait la victime chaque fois qu’il la croisait depuis plusieurs semaines. Lorsqu’il l’a entendue s’approcher de son palier, il l’aurait brusquement saisie par le bras, contrainte à entrer dans son appartement, puis frappée et injuriée.
La victime n’a pas souhaité se rendre à l’audience, affirmant avoir peur de son agresseur. Le prévenu a été condamné à dix mois de sursis probatoire, assortis de l’obligation de suivre un suivi pour son addiction à l’alcool. Il doit également déménager et est placé sous interdiction de tout contact avec la victime.
