La vérité sur le tueur au visage souriant

par Olivier
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La vérité sur le tueur au visage souriant
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Récits et confessions autour du tueur au visage souriant

Keith Jesperson

Dès son enfance, Melissa Moore ressentait que quelque chose clochait chez son père, Keith Jesperson. Elle se souvient encore, à cinq ans, l’avoir vu arracher des chatons de ses mains dans la cave familiale pour les suspendre et les torturer, jusqu’à ce qu’ils meurent. Ces scènes de cruauté envers les animaux, ainsi que d’autres épisodes de violence, ont laissé chez elle une impression d’effroi durable.

À treize ans, Jesperson commença à parler de la manière dont on pourrait échapper à un crime : couper les boutons pour éviter les empreintes, porter des chaussures ne laissant pas de trace caractéristique. Sa fille pensa d’abord qu’il s’inspirait de romans policiers. Elle ignorait alors qu’il parlait d’expériences réelles : Jesperson était devenu le « tueur au visage souriant » et rapportait avec détachement des meurtres commis des années auparavant.

Camion

Comme d’autres tueurs en série, Jesperson tirait une sorte de satisfaction à raconter ses crimes par écrit. Il laissait des messages — souvent agrémentés d’un petit visage souriant — dans des toilettes d’aires de repos et des gares routières, puis signa anonymement certains appels publics pour revendiquer des meurtres. Après son arrestation, il écrivit des lettres reconnaissant plusieurs viols et assassinats, et alla jusqu’à adresser un courrier à l’agence de presse Associated Press dans lequel il souhaitait que l’affaire ne traîne pas.

Jesperson prétendit à un moment avoir tué jusqu’à 160 femmes, affirmation qui n’est pas confirmée : le nombre avéré reste bien inférieur. Il fit aussi des confidences troublantes à sa fille, lui laissant entendre qu’il n’était « pas ce qu’elle pensait ». Finalement, en 1995, il fut reconnu coupable et condamné à des peines de prison à perpétuité consécutives.

  • Signature : dessins de visages souriants accompagnant ses revendications.
  • Mode opératoire : lettres et messages pour se vanter ou revendiquer.
  • Bilan connu : plusieurs meurtres et viols reconnus, estimations supérieures non vérifiées.
  • Condamnation : peines à perpétuité prononcées en 1995.

Ces éléments, rapportés par des proches et des enquêtes médiatiques, montrent comment les indices de danger peuvent parfois coexister avec une vie familiale apparemment ordinaire. Pour en savoir davantage sur les témoignages et les documents d’époque, des articles détaillés sont disponibles, notamment ceux rassemblant les confessions et les archives judiciaires.

meta: Découvrez l’histoire troublante de Keith Jesperson, le tueur au visage souriant, et les horreurs révélées par sa fille.

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