Démantèlement d’un trafic de drogue en Vendée avec complicité pénitentiaire

par Olivier
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Démantèlement d'un trafic de drogue en Vendée avec complicité pénitentiaire
France
Photo d'agence

C’est une enquête qui tourne à l’imbroglio judiciaire après de longs mois. Deux hommes, un ancien dirigeant de pizzeria et un surveillant pénitentiaire, ont été condamnés par le parquet de Nantes après le démantèlement d’un trafic de drogue en Loire-Atlantique, en Charente-Maritime et dans le Morbihan.

En parallèle, une magistrate du même palais de justice de Nantes a entamé des investigations pour disloquer un trafic similaire au sein de la maison d’arrêt de Nantes (Vendée) — un réseau mené par les deux mêmes individus, sans que les services l’aient d’abord su. Carl, l’ex‑chef d’entreprise, aurait réussi à faire entrer des stupéfiants via son complice Eric.

Une erreur judiciaire qui met à mal l’enquête

Après plusieurs mois d’investigations, les protagonistes ont été jugés au tribunal judiciaire de Nantes, en novembre dernier. Seul le gardien pénitentiaire a été condamné, en mars, à dix mois de prison et à une interdiction définitive d’exercer le métier.

Il s’agit d’un véritable quiproquo : les deux affaires n’avaient pas été reliées entre elles lors des premières auditions et procédures. La cour d’appel de Rennes s’est saisie du dossier et a jugé, mardi dernier, le « sursis à statuer » lancé précédemment par le parquet de Nantes « irrecevable ».

Plus de vingt et un magistrats rennais et nantais ont été réquisitionnés, sans compter l’éventuelle intervention de la Cour de cassation à Paris. Aujourd’hui, pour les prévenus, cette confusion procédurale pourrait avoir des conséquences importantes.

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