Mercredi, le tribunal de Dijon a examiné le cas d’un père de famille de 47 ans, jugé en comparution immédiate pour avoir à plusieurs reprises proféré des menaces de mort à l’encontre d’une assistante sociale.
Les faits
Les faits remontent au printemps dernier. Le 10 avril, le fils unique du quadragénaire a été placé par les services sociaux. L’homme n’a pas accepté cette décision et, peu après l’annonce du placement, il aurait menacé verbalement l’assistante sociale et un éducateur.
Placé sous contrôle judiciaire, il s’est vu interdire tout contact avec les deux professionnels. Malgré cette interdiction, le 25 septembre il a de nouveau tenu des propos menaçants par téléphone à l’encontre de l’assistante sociale : « J’ai envoyé de l’argent au Maroc pour qu’on te tue, toi ». Ces nouveaux faits relèvent du motif central du dossier, qualifié dans la procédure sous le terme de menaces assistante sociale.
Procès et condamnation
Au cours de l’audience, la défense a indiqué que l’homme était très éprouvé et inquiet, affirmant être « sans nouvelles » de son fils dont il avait la garde. Le tribunal l’a finalement condamné à dix mois de prison avec sursis probatoire, assortis d’une exécution provisoire.
Il lui est désormais formellement interdit d’entrer en contact avec l’assistante sociale et l’éducateur, ainsi que de se rendre sur leur lieu de travail.