À 71 ans, Thierry Champin a encore de l’énergie à revendre. Cet habitant de Pont-d’Ouilly (Calvados) a fait savoir son mécontentement contre la mairie de la ville, il y a une dizaine de jours. En cause : une barrière de sécurité posée juste devant chez lui et qui l’empêche de se garer, mais aussi de travailler, d’après Actu.fr.
La colère n’est pas retombée au 16 rue de Bretagne, à Pont-d’Ouilly. Depuis une dizaine de jours, le propriétaire de 71 ans, qui a toujours résidé à cette adresse, peste contre l’installation de barrières dont il n’a jamais été informé. Cet emplacement, Thierry Champin s’en servait pour garer son camion et travailler. Il s’est dit « révolté » par sa suppression et a demandé des comptes à la mairie.
Les parterres de fleurs de la discorde
De son côté, la maire de Pont-d’Ouilly, Maryvonne Guibout, a tenu à apporter quelques précisions sur cette affaire. « Devant la propriété de monsieur Champin et, de chaque côté, il y avait des massifs de fleurs qui n’ont jamais été respectés ». La maire a ajouté qu’il n’était pas question de « porter préjudice aux riverains ».
L’installation de ces barrières fait suite à une décision du Conseil municipal et Maryvonne Guibout entend bien la faire respecter. « Depuis 2013, il y avait des parterres devant chez monsieur Champin, cela n’a jamais été des places de stationnement », d’après l’élue. Pas vraiment de quoi faire retomber la colère de son administré.
