Jeudi 9 octobre, le tribunal correctionnel de Saumur, dans le Maine-et-Loire, a jugé une aide à domicile de 31 ans mise en cause pour des vols visant des personnes vulnérables. Elle recherchait exclusivement l’argent liquide, parfois à hauteur de plusieurs centaines d’euros, et a écopé d’une peine de six mois de prison ferme, rapporte actu.fr.
La prévenue a concentré ses faits durant l’été 2024, dans les communes de Montreuil-Bellay, Le Puy-Notre-Dame et Saint-Just-sur-Dive. S’en prenant à des personnes âgées de 77 à 94 ans, elle cherchait à ne pas éveiller les soupçons en dérobant de petites sommes, mais de façon répétée à chaque visite. L’une des victimes l’aurait surprise en train de fouiller, profitant du bruit de son aspirateur pour masquer ses gestes.
L’affaire illustre un cas d’« aide à domicile vol personnes âgées », où la vulnérabilité des victimes a été exploitée par la mise en cause.
Interdite d’exercer son métier pendant cinq ans
Alerté par des anomalies, son employeur lui a demandé des explications, auxquelles elle a d’abord nié les faits. Devant les policiers, confrontée à l’ampleur des constatations, elle a finalement avoué, tout en n’admettant qu’une partie des vols. Elle a également affirmé avoir été influencée par une collègue qui lui aurait permis d’obtenir le poste.
La prévenue ne s’est pas présentée à l’audience. La procureure avait requis huit mois de prison contre elle, mais le tribunal a prononcé six mois ferme. En outre, elle est interdite d’exercer son métier pendant cinq ans et devra rembourser l’une des victimes, âgée de 93 ans, à hauteur de 55 euros.
