Record étonnant : sneakers vendues des centaines de milliers de dollars
Poursuivant l’exploration des curiosités du monde de la mode, certaines paires de sneakers dépassent de loin le simple statut d’accessoire pour devenir de véritables objets de collection. Ce qui paraît banal — des semelles confortables, un design qui attire les regards — peut, dans certains cas, se transformer en jackpot lors d’une vente aux enchères. Les montants atteints interrogent sur la valeur accordée à l’histoire, à la rareté et au folklore entourant ces chaussures.
Plusieurs ventes récentes ont fixé des records inattendus. Voici quelques exemples marquants :
- En 2018, une paire portée par Michael J. Fox dans Back to the Future Part II s’est approchée des 100 000 dollars lors d’une vente publique.
- En 2017, les Converse portées par Michael Jordan aux Jeux olympiques de 1984 se sont envolées pour environ 190 000 dollars.
Mais ces exemples ont été éclipsés en 2019 : lors d’une vente en ligne organisée en juillet, une paire de Nike Waffle Racing Flat « Moon Shoes » de 1972 s’est vendue 437 500 dollars. Ces chaussures, parmi les plus rares jamais produites, ont été acquises par le collectionneur Miles Nadal dans le cadre d’un lot baptisé « Ultimate Sneaker Collection ». Au total, Nadal a déboursé 850 000 dollars pour l’ensemble du lot.
Ce type de transaction illustre à la fois l’ascension du marché de la collection de sneakers et la fascination pour les pièces historiques du patrimoine sportif et culturel. Selon les collectionneurs, la rareté, l’état et la provenance suffisent à transformer du tissu et du caoutchouc en objets d’art cotés. Comme l’a souligné l’acheteur, « la culture sneaker et la collection sont sur le point d’exploser » — une remarque qui résume bien l’énergie et l’incompréhension suscitées par ces records.
Autre élément à retenir pour les amateurs d’histoire et de mode : ces ventes aux enchères révèlent combien l’histoire matérielle — même celle d’un simple soulier — peut prendre une valeur culturelle et monétaire considérable, redéfinissant ce que l’on considère digne d’être conservé et célébré.