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L’essentiel
- La jeune femme, Juliette, a disparu dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir passé la soirée dans un bar du Vieux-Lille et a été retrouvée morte le lendemain dans le canal de la Deûle.
- Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent le visage d’un homme qui aurait été vu et filmé avec la victime la veille de sa disparition. Le parquet de Lille indique que cette piste n’est « corroborée par aucun élément d’enquête » à ce stade.
- Les premières constatations sur le corps n’ont révélé aucun élément visible expliquant la cause du décès ; la piste criminelle n’est donc pas privilégiée pour l’instant. Une autopsie doit être réalisée lundi.
Disparition et découverte
C’est un scénario que les habitants de Lille connaissent trop bien. Juliette, sortie dans plusieurs bars du Vieux-Lille, a disparu vers deux heures du matin dans la nuit de jeudi à vendredi. Son corps a été retrouvé la journée suivante dans le canal de la Deûle et rapidement identifié.
Le parquet de Lille a ouvert une enquête et une autopsie est prévue pour tenter de déterminer les causes du décès. Les premières constatations médicales n’ont fait apparaître aucun élément visible permettant d’expliquer la mort.
Les réseaux sociaux et la diffusion d’images
Sur de nombreux comptes TikTok, y compris celui d’Alice Cordier, proche du mouvement identitaire Némésis, des vidéos montrent le visage d’un homme présenté comme ayant été vu en compagnie de la victime la veille de sa disparition. Certaines publications laissent entendre que cet individu serait l’auteur des faits, ce que le procureur de Lille, Samuel Finielz, déplore.
Les images proviennent de caméras de surveillance, « probablement de l’établissement de nuit où se trouvait cette jeune fille », selon le magistrat. Avant leur diffusion sur les réseaux, les enquêteurs ne disposaient pas de ces enregistrements. Le procureur souligne que la mise en cause de cet homme n’est à ce stade « corroborée par aucun élément d’enquête » et que la diffusion massive de son portrait expose la personne à du harcèlement en ligne et entretient la confusion sur l’origine du décès.
État de l’enquête
À ce stade, la piste criminelle n’est pas privilégiée par les enquêteurs. Le parquet de Lille n’a pas précisé si l’homme dont le visage a été diffusé a été formellement identifié. Par ailleurs, les personnes ayant relayé ou partagé les images issues de vidéosurveillance sur les réseaux sociaux pourraient faire l’objet de poursuites.
