Une découverte macabre sous les lattes
En inspectant les fondations d’une maison de Gainesville, en Floride, une personne est tombée sur une cache inattendue : « au moins six bocaux de restes humains préservés, principalement des langues », dissimulés sous les planches du plancher, d’après le Miami Herald
(https://www.miamiherald.com/news/weird/article240392156.html).
La découverte, aussi sordide qu’insolite, a naturellement attiré l’attention de la police.
La propriétaire a expliqué que ces langues humaines appartenaient à son ex-mari, le Dr Ronald Baughman, professeur émérite et ancien praticien dentaire. L’association entre une profession qui travaille sur la bouche et la présence de tissus préservés sous un plancher a aussitôt donné à l’affaire des airs de scène de film d’horreur.
Au-delà du sensationnalisme, la question centrale restait : y avait‑il un acte criminel ? Selon le Miami Herald, le Dr Baughman a refusé de commenter. L’ex-épouse, elle, a décrit ces bocaux comme liés à ses travaux, expliquant que l’espace sous le plancher, frais, constituait un lieu de conservation pratique.
Les autorités ont finalement confié ces restes au bureau du médecin légiste afin de déterminer leur origine et leur finalité. Le mystère entoure toujours le rôle exact de ces pièces conservées et la raison de leur oubli dans un espace restreint de la maison.
- Lieu : Gainesville, Floride.
- Objets trouvés : plusieurs bocaux contenant principalement des langues humaines.
- Personne liée : Dr Ronald Baughman, ancien dentiste et universitaire, selon la propriétaire.
- Enquête : les restes ont été envoyés au médecin légiste pour analyse (Miami Herald).
Ce genre de découverte évoque d’autres découvertes macabres liées au milieu dentaire : en 2018, des ouvriers ont trouvé près de 1 000 dents dissimulées derrière le mur d’un ancien cabinet dentaire en Géorgie
(https://time.com/5436427/teeth-behind-wall/), rappelant que les histoires de restes humains conservés continuent d’alimenter notre fascination pour les anomalies scientifiques et culturelles.
En guise de transition, cette affaire — à la fois scientifique, culturelle et profondément étrange — illustre comment des découvertes locales peuvent soulever des questions plus larges sur l’éthique, la conservation des tissus humains et les récits que la société construit autour de ces trouvailles.