Une famille du Maine-et-Loire a déposé une plainte pour « blessures involontaires » contre le gestionnaire du camping Cap Fun, situé en Vendée, où elle avait passé ses vacances l’été dernier. En août 2024, Adem, un garçon de 12 ans, a plongé dans le coma pendant une heure et demie à la suite d’un grave accident survenu sur un toboggan de l’espace aquatique du camping. Depuis neuf mois, ses parents essaient d’obtenir la reconnaissance de la responsabilité de l’établissement dans cet incident, sans succès.
D’après le quotidien local, les faits se sont produits le 1er août, aux alentours de 13h30. Après avoir attendu son tour, Adem s’est élancé dans le toboggan et a violemment heurté un groupe d’adolescents qui bloquait le passage. Sa tête a percuté le genou d’un des jeunes. Il a perdu connaissance pendant une heure et demie, risquant de se noyer, avant d’être sauvé par un ami, selon l’avocat de la famille. La mère d’Adem dénonce également que le seul maître-nageur présent pour surveiller les deux bassins distincts du camping, séparés par une route, ne se serait présenté sur les lieux qu’après elle.
Un traumatisme crânien sans indemnisation
La mère reproche non seulement aux adolescents concernés de ne pas avoir pris de nouvelles de son fils, mais aussi à Cap Fun pour une surveillance jugée insuffisante et une gestion de l’accident décevante. Malgré la gravité des blessures, le traumatisme crânien subi par Adem, les parents n’ont obtenu aucun dédommagement, même pas sur le coût du séjour.
Interrogés, les responsables de Cap Fun ont affirmé que « les bassins et toboggans étaient sous surveillance ». Ils ont souligné qu’il est fréquent que les accidents surviennent alors que le dispositif de sécurité est déjà activé. « Nous regrettons sincèrement ce qui s’est passé », ont-ils déclaré, ajoutant leur intention de « tenter de rétablir le contact » avec la famille concernant la facturation.