Affaire Bétharram : le déni des violences questionné par Bayrou

par Olivier
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Affaire Bétharram : le déni des violences questionné par Bayrou
France

L’essentiel

François Bayrou affirme n’avoir jamais été informé des violences qui se sont déroulées à Notre-Dame-de-Bétharram, cependant, un nouveau témoignage impliquant sa fille soulève des doutes à propos de sa version des faits. La fille de François Bayrou perçoit l’affaire Bétharram comme une opportunité pour réexaminer « la question du déni individuel et collectif » concernant les violences dans la société. Le Premier ministre exprime sa colère face à l’implication de ses enfants dans cette polémique.

Le témoignage qui remet en question

Malgré ses affirmations répétées sur son ignorance des violences physiques et sexuelles commanditées à Notre-Dame-de-Bétharram, des récits et des preuves émergent relatés par des médias comme Médiapart. Un témoignage d’un homme aujourd’hui âgé de 56 ans fait état d’une scène de violence d’un surveillant envers un élève, qu’il a été témoin durant l’année scolaire 1987-1988. Cet homme se souvient avoir été assis à côté de la fille aînée de François Bayrou lors de cet incident et assure qu’elle a « forcément raconté à ses parents », se remémorant son « regard rempli d’effroi ». Il a depuis déposé plainte contre François Bayrou pour « non-dénonciation de crime et délit ».

Les réactions face à la polémique

François Bayrou a déclaré dans un entretien qu’il est « très en colère » de voir ses enfants mêlés à cette affaire. Il a affirmé : « Celui qui me fera mêler mes enfants à tout ça n’est pas né ». Cette déclaration fait suite à une vague de soutien qu’il a reçue, notamment de la part du président de la République, qui a réaffirmé sa confiance à l’égard de Bayrou.

Le déni collectif des violences

Sa fille a également déclaré que l’affaire Bétharram représente « une chance » pour aborder le sujet du déni des violences. Elle souhaite que ce dossier permette d’ouvrir un débat public plus vaste sur ce phénomène, insistant sur le fait que de nombreuses personnes présentes dans une salle peuvent vivre des expériences de violence sans jamais les verbaliser. Elle précise que cette impossibilité de s’exprimer est un enjeu plus crucial que d’imaginer des conspirations parentales.

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