Le 11 janvier, une joggeuse a été victime d’une agression violente dans le Gard. Le suspect, un homme de 25 ans domicilié près de Vergèze, avait été hospitalisé en psychiatrie juste quatre jours avant les faits. Il a obtenu une permission de sortie un jour avant l’agression, selon les informations communiquées par le parquet de Nîmes.
En garde à vue, le suspect a avoué son acte criminel. Le procureur adjoint Frédéric Kocher a annoncé qu’il a été mis en examen pour « tentative d’assassinat » et placé en détention provisoire.
Difficultés psychiatriques
Le magistrat a indiqué que l’agresseur présumé présente des « difficultés psychiatriques » et était sous soin dans un établissement spécialisé. La nature de sa sortie, qu’elle soit temporaire ou définitive, n’a pas été précisée.
La victime, une mère de famille de 44 ans, pratiquait la course à pied dans un parc au moment de l’attaque. Elle a été poignardée à six reprises, avec des blessures aux cervicales, au thorax et à l’épaule. Son état a été jugé critique, mais s’est finalement stabilisé.
Aucun lien avec la victime
Des témoins, dont un gendarme hors service, ont assisté à l’attaque. Le colonel Emmanuel Casso, commandant de la Section du groupement de gendarmerie du Gard, a précisé que les témoignages et des images de vidéosurveillance ont permis d’identifier le suspect, appréhendé le vendredi suivant l’agression. Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé une veste et un couteau contenant l’ADN de la victime. Bien qu’habitant près de Vergèze, il n’avait « aucun lien » avec elle.
Le lendemain de l’agression, un appel à témoins a été lancé par la procureure de Nîmes, mobilisant 70 gendarmes, ainsi que des moyens aériens tels que des drones et un hélicoptère, ainsi que des équipes cynophiles. Vingt enquêteurs ont été dédiés à cette affaire, travaillant intensément jour et nuit.