La gendarmerie de l’Orne a lancé sur Facebook un appel à témoins pour localiser une cavité rocheuse susceptible d’abriter la dépouille de Lydie Logé, que le tueur en série Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée en 1993.
« Aux alentours du 18 décembre 1993, à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), disparaissait Lydie Logé. Les investigations conduites jusqu’alors amènent à penser qu’elle pourrait avoir été assassinée sans, qu’à ce jour, sa dépouille n’ait été découverte », indiquent les gendarmes dans un message diffusé jeudi.
APPEL A TEMOINS Aux alentours du 18 décembre 1993, à SAINT CHRISTOPHE DU JAJOLET (61), disparaissait Lydie LOGE. Les…
« Afin d’orienter nos services vers la découverte du lieu où repose la défunte, nous recherchons tout renseignement sur un site pouvant correspondre à […] une cavité rocheuse de forme plus ou moins oblongue […] », précisent les militaires, qui fournissent une description détaillée de la cavité recherchée.
Les gendarmes demandent aux personnes pouvant connaître un tel site de ne pas tenter d’effectuer de recherches par leurs propres moyens, mais de contacter les services d’enquête. Les témoignages sont à adresser au pôle « cold case » de Nanterre par e-mail : [email protected]
Monique Olivier avait participé à des recherches pour retrouver le corps
Lydie Logé, mère d’un garçon de 7 ans, a disparu le 18 décembre 1993 à l’âge de 29 ans à Saint-Christophe-le-Jajolet, petit village d’environ 240 habitants, peu après avoir fait des courses de Noël avec une amie.
Deux enquêtes antérieures, menées de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux. Les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre des traces d’ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.
En janvier dernier, Monique Olivier, 76 ans, ex‑épouse de Michel Fourniret, a participé dans l’Orne à des recherches pour retrouver le corps de Lydie Logé, notamment dans des carrières, sans que la dépouille ne soit retrouvée.
Monique Olivier a été condamnée à la réclusion à perpétuité à deux reprises, en 2008 et en 2023, notamment pour complicité dans sept meurtres de jeunes filles, dont celui d’Estelle Mouzin. En janvier 2021, elle a été mise en examen pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête sur la disparition de Lydie Logé.
