« Même pas peur. » C’est le message que le maire de Marseille adresse à ce qu’il qualifie de « mafia » du narcobanditisme, à quelques jours de la marche blanche prévue samedi en hommage à Mehdi Kessaci. Dans un entretien, Benoît Payan a appelé les habitants de la ville à « ne pas avoir peur » et à rester déterminés face aux groupes criminels.
Rester unis
Près d’une semaine après l’assassinat, le 13 novembre, de Mehdi Kessaci — tué par deux individus à moto — l’émotion demeure très vive dans la deuxième ville de France. La marche blanche, organisée samedi après‑midi, doit partir du rond‑point où la victime de 20 ans a été abattue.
Pour le maire, la réponse à cet acte doit d’abord passer par l’unité : « Il faut dire à cette pieuvre, à cette mafia, que nous n’avons pas peur, qu’ils ne nous feront pas taire. » Il a ajouté que la ville mènerait « la guerre » contre ces réseaux sur tous les fronts, avec l’objectif de l’emporter.
Des politiques attendus à la marche
Plusieurs personnalités politiques ont annoncé qu’elles participeront au rassemblement, parmi lesquelles Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes, et Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste. Martine Vassal, présidente de la métropole Aix‑Marseille, a également indiqué qu’elle serait présente.
Martine Vassal a salué le « courage » d’Amine Kessaci et souligné que sa famille « a été happée deux fois par le narcotrafic ». Elle a insisté sur la nécessité d’éviter toute récupération politicienne et de travailler à une concorde permettant de combattre le trafic de drogue.