Jeudi, une attaque au couteau a ensanglanté les couloirs du collège-lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes, causant la mort d’une adolescente et blessant gravement trois autres élèves. L’auteur présumé, Justin P., âgé de 16 ans, s’est muni de deux couteaux avant de s’en prendre à plusieurs de ses camarades. Son visage dissimulé sous une cagoule, il a frappé avec une violence extrême, blessant fatalement une jeune fille de 15 ans scolarisée en seconde.
Selon les informations disponibles, une hostilité profonde semblait opposer le suspect à cette première victime, bien que les raisons précises de cette colère demeurent obscures. Après avoir poignardé cette adolescente en premier, Justin P. a attaqué un garçon avec une dizaine de coups de couteau dans une classe, le mettant dans un état critique. La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, s’est rendue sur place et a concédé qu’il n’était pas encore possible d’affirmer que tous les élèves blessés étaient hors de danger. Toutefois, le procureur de Nantes a indiqué le lendemain une amélioration de l’état de santé du jeune garçon gravement atteint.
Coups de couteau portés dans le dos
Après ces agressions initiales, l’adolescent a blessé un troisième camarade à l’épaule. Ensuite, dans une salle de classe voisine, il a frappé une quatrième victime, une jeune fille touchée dans le dos. Ces deux dernières victimes ont été hospitalisées : l’une en urgence relative, tandis que l’autre n’a subi que des blessures légères.
Une mère dont l’enfant a été blessé a reçu un appel du CHU, et, après un moment d’incrédulité, s’est précipitée à l’hôpital pour retrouver son enfant. Une élève de seconde a confié que Justin P. s’en était pris à l’un de ses amis, ce qui ajoute à la confusion sur les véritables cibles de cette attaque. La communauté éducative et les familles tentent toujours de comprendre les motivations qui ont conduit à cet acte de violence dramatique.
Images et réactions
L’attaque a provoqué un profond choc parmi les parents et élèves du lycée, contraints à une évacuation d’urgence. La violence d’un tel événement au sein même d’un établissement scolaire soulève interrogations et craintes quant à la sécurité dans les lieux d’apprentissage.