La police de Carcassonne, dans l’Aude, a ouvert une enquête après la découverte, dans un logement social, d’environ 400 cadavres de chats. Les forces de l’ordre ont également retiré 28 animaux vivants, qui ont été pris en charge et suivis par une association de protection animale.
La locataire, une femme de 59 ans, va être entendue dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte plusieurs semaines après la macabre découverte. Son appartement a été nettoyé et décontaminé après de longues opérations de remise en état.
« On lui retire ses bébés, elle veut les récupérer »
Mardi 4 novembre, la procédure a franchi une étape judiciaire. Il est reproché à la quinquagénaire des faits qualifiés de maltraitance animale : « sévices graves sur des animaux ayant entraîné la mort », « actes de cruautés répétés », « absence d’alimentation et de soins » et « atteinte grave et volontaire à la vie d’animaux domestiques en captivité ». Le commissariat de Carcassonne est désormais chargé de l’enquête.
Dans le dossier, la femme a été contrainte de signer des documents administratifs pour céder les animaux encore en danger. Un membre bénévole de l’association qui suit le dossier rapporte la souffrance ressentie par la prévenue : « Pour elle, on lui veut du mal. On lui retire ses bébés. Elle veut les récupérer. »
La quinquagénaire a repris une vie courante et cherche un nouveau logement. Elle affirme vouloir « le bien des chats » et se présente comme « une amoureuse des animaux ». Elle sera convoquée prochainement par les policiers en charge de l’enquête.
