Une « mesure forte ». Dans un communiqué, le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi le lancement de plusieurs procédures d’expulsion visant des logements sociaux occupés par des individus défavorablement connus des services de police.
Ces démarches ont été engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Les logements concernés se situent principalement dans la ville de Marseille ainsi que dans la zone de l’étang de Berre, précise la préfecture.
Rodéos urbains, violences contre les policiers…
Parmi les personnes visées, plusieurs sont identifiées pour des faits de trafic de stupéfiants, de menaces et d’agressions violentes envers les forces de l’ordre, notamment par usage d’artifices, ainsi que pour des rodéos urbains récurrents, détaille le communiqué.
Pour lancer ces procédures pouvant aboutir à une expulsion, le préfet s’appuie sur la loi récemment votée contre le narcotrafic. Cette législation autorise notamment les autorités à fermer des lieux liés au trafic, à expulser des locataires impliqués ou encore à prendre des interdictions administratives de paraître sur les points de deal. Le texte prévoit l’engagement de nombreuses procédures de ce type dès la semaine prochaine.


