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Catastrophe à Saint-Domingue
Le bilan de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue, en République dominicaine, a tragiquement atteint 124 morts, faisant de cet événement l’une des catastrophes les plus meurtrières de l’histoire récente du pays. Les opérations de recherche se sont intensifiées avec environ 300 secouristes mobilisés, tandis que les proches des victimes demeurent dans l’angoisse, attendant des nouvelles sans aucune information officielle. Mercedes Lopez, une mère préoccupée, a déclaré : « On ne nous a donné aucune information. C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur ».
Les secours ont localisé 20 nouveaux corps sous les décombres, portant le total à 124 morts. L’établissement était particulièrement fréquenté, avec des estimations faisant état de 500 à 1 000 personnes présentes lors du drame. Les autorités locales continuent d’évaluer la situation et estiment qu’il reste entre 24 à 36 heures de recherche.
Un deuil national
Le toit de la discothèque Jet Set, connue pour être fréquentée par de nombreuses célébrités, s’est effondré sur la foule durant la nuit, vers une heure du matin. Des images aériennes révèlent un cratère immense à la place du toit. Depuis l’accident, seuls des corps sans vie ont été extraits des gravats. Les familles des victimes se regroupent autour de la discothèque, des hôpitaux ou de la morgue, espérant une identification de leurs proches.
Face à cette tragédie, le président Luis Abinader a décrété trois jours de deuil national et s’est rendu sur les lieux de l’effondrement pour exprimer ses condoléances.
Une perte tragique dans le monde de la musique
Parmi les victimes se trouve Rubby Pérez, une icône du merengue dominicain, qui se produisait sur scène au moment où le toit s’est effondré. Son corps a été retrouvé dans la nuit, et de nombreux artistes lui ont rendu hommage, y compris Wilfrido Vargas qui a exprimé sa tristesse en disant : « L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter ». Pérez, surnommé « la voix la plus aiguë du merengue », avait su conquérir le public en Amérique latine et au-delà, laissant un vide immense dans le paysage musical du pays.
